PaRé, qu'est ce que c'est ? Interview Florent Jabouille
Florent Jabouille, nouveau pilote en charge de PaRé, décrypte pour nous ce projet.
Je vous pose un défi, résumez le projet PaRé en 3 mots ?
Pour moi PaRé c’est « définir l’Université de demain ».
Est-ce une chance pour l’Université de Poitiers ? Pourquoi ?
C'est une chance pour l'UP dans la mesure où il s'agit d'un réel tremplin pour nous aider à comprendre les enjeux de demain.
Que ce soit en termes de formation tout au long de la vie ou dans les réponses à apporter aux nouveaux besoins de modes de formation.
PaRé doit nous permettre aussi d’offrir une bonne visibilité sur le monde universitaire et ses missions et de renforcer l’attractivité de l’Université auprès du jeune public de lycéens.
Parmi ce qui a été fait jusqu’à aujourd’hui, qu’est-ce qui retient particulièrement votre attention ?
Tout ce qui est fait pour améliorer la réussite de nos étudiants retient mon attention. Contrairement aux idées reçues la liste est longue.
Je citerai par exemple l'analyse des besoins en termes d'innovation pédagogique auprès des enseignants du supérieur. Elle a conduit au renforcement du catalogue de formations qui leurs sont dédiées.
Et on voit le passage chez certains enseignants de la formation à la mise en œuvre de « nouvelles » pratiques pédagogiques.
Je pense aussi aux études un peu plus fondamentales qui sont engagées sur les processus d'apprentissage, l’état de l'art qui est en cours sur les modes de formation ou encore l'étude des comportements vis-à-vis des nouveaux outils numériques.
Je retiens encore tout ce qui est développé pour l'accompagnement méthodologique des étudiants, la mise en place de procédures d'accueil des primo-entrants, l'organisation de forum d'insertion professionnelle.
Il faut y ajouter toutes les actions qui contribuent au tuilage Lycée Université et qui permettent de faire le lien avec les enseignants du secondaire comme avec les élèves.
Et en particulier le programme d’accompagnement des lycéens en situation de handicap qui se prolonge par la prise en compte de leur différence à l'Université.
Qu’est-ce que vous voulez réaménager, réorienter à ce stade du projet ?
Il nous reste à rassembler toutes les bonnes volontés.
L’objectif est pour l’Université de passer d'un travail en silos à une articulation transversale.
L’idée est de favoriser la synergie. 1+ 1 =3 si 1 est assez grand. Cela dépendra de la volonté collective que nous y mettons.
Il faut rassembler ceux qui hésitent encore, bannir la mauvaise image de l'Université que peuvent avoir certains, bannir les idées reçues selon quoi l'Université est une « machine à perdre ».
L’enjeu est de bâtir la feuille de route de l'Université de demain dans le strict respect de ses missions (Produire du savoir, transmettre du savoir, assurer l'orientation et l'insertion des jeunes diplômés) avec un pas de temps compatible à celui de l'évolution de la société.
Quelles sont vos premières orientations pour la suite du projet ?
Les premiers travaux consistent à promouvoir la création d'un « pôle enseignement supérieur » au sein de l'ESPE, dont la vocation sera à terme d'assurer la formation pédagogique des enseignants du supérieur.
Qu’il s'agisse de formation initiale, telle que celle dont peuvent bénéficier aujourd'hui les doctorants contractuels en charge d'une mission d'enseignement. Ou qu’il s’agisse de formation continue, pour être en phase avec le pas de temps sociétal que j’évoquais précédemment et assurer une réponse à de nouvelles préoccupations. Ce pôle permet en outre de répondre à certaines nouvelles missions des ex IUFM.
Pour alimenter le catalogue de formations, il faut évidemment être au fait des innovations en termes de pédagogie mais également être à l'écoute (voire en quête !) des besoins exprimés, même discrètement, par les enseignants chercheurs. Il s'agit donc de poursuivre le travail de terrain déjà lancé, pratiquement au format « porte à porte », auprès des composantes pédagogiques qui le souhaitent.
De même il est indispensable d'inciter un maximum de collègues à répondre à l’appel à projets pédagogiques ouvrant la porte à la mise en œuvre de nouvelles pratiques pédagogiques.
Cette formation ne peut être innovante et pertinente qu'après les études fondamentales et appliquées dont j’ai parlé tout à l’heure. Elles sont menées par le CeRCA, le GRESCO et TECHNE et le champ expérimental d'application est l'Université elle-même !
Sur quelle équipe vous appuyez-vous ?
Le succès auquel nous sommes condamnés est l'affaire de chacun.
Il y a un comité de pilotage mais derrière ce qui compte, c’est la co-construction et la transversalité. Les acteurs majeurs du projet sont les enseignants-chercheurs, les composantes, les services communs avec l’idée de créer des passerelles entre eux.
On les retrouve dans le comité de pilotage : les enseignants-chercheurs, la recherche, le SAFIRE, ESPE et I-Médias. Outre ces acteurs, le fonctionnement de PaRé s’appuie sur 2 personnes pour la coordination et 5 autres personnes intégrées au sein du SAFIRE, du Pôle Handicap, d’I-Médias et de l’ESPE.
Pour moi PaRé c’est « définir l’Université de demain ».
Est-ce une chance pour l’Université de Poitiers ? Pourquoi ?
C'est une chance pour l'UP dans la mesure où il s'agit d'un réel tremplin pour nous aider à comprendre les enjeux de demain.
Que ce soit en termes de formation tout au long de la vie ou dans les réponses à apporter aux nouveaux besoins de modes de formation.
PaRé doit nous permettre aussi d’offrir une bonne visibilité sur le monde universitaire et ses missions et de renforcer l’attractivité de l’Université auprès du jeune public de lycéens.
Parmi ce qui a été fait jusqu’à aujourd’hui, qu’est-ce qui retient particulièrement votre attention ?
Tout ce qui est fait pour améliorer la réussite de nos étudiants retient mon attention. Contrairement aux idées reçues la liste est longue.
Je citerai par exemple l'analyse des besoins en termes d'innovation pédagogique auprès des enseignants du supérieur. Elle a conduit au renforcement du catalogue de formations qui leurs sont dédiées.
Et on voit le passage chez certains enseignants de la formation à la mise en œuvre de « nouvelles » pratiques pédagogiques.
Je pense aussi aux études un peu plus fondamentales qui sont engagées sur les processus d'apprentissage, l’état de l'art qui est en cours sur les modes de formation ou encore l'étude des comportements vis-à-vis des nouveaux outils numériques.
Je retiens encore tout ce qui est développé pour l'accompagnement méthodologique des étudiants, la mise en place de procédures d'accueil des primo-entrants, l'organisation de forum d'insertion professionnelle.
Il faut y ajouter toutes les actions qui contribuent au tuilage Lycée Université et qui permettent de faire le lien avec les enseignants du secondaire comme avec les élèves.
Et en particulier le programme d’accompagnement des lycéens en situation de handicap qui se prolonge par la prise en compte de leur différence à l'Université.
Qu’est-ce que vous voulez réaménager, réorienter à ce stade du projet ?
Il nous reste à rassembler toutes les bonnes volontés.
L’objectif est pour l’Université de passer d'un travail en silos à une articulation transversale.
L’idée est de favoriser la synergie. 1+ 1 =3 si 1 est assez grand. Cela dépendra de la volonté collective que nous y mettons.
Il faut rassembler ceux qui hésitent encore, bannir la mauvaise image de l'Université que peuvent avoir certains, bannir les idées reçues selon quoi l'Université est une « machine à perdre ».
L’enjeu est de bâtir la feuille de route de l'Université de demain dans le strict respect de ses missions (Produire du savoir, transmettre du savoir, assurer l'orientation et l'insertion des jeunes diplômés) avec un pas de temps compatible à celui de l'évolution de la société.
Quelles sont vos premières orientations pour la suite du projet ?
Les premiers travaux consistent à promouvoir la création d'un « pôle enseignement supérieur » au sein de l'ESPE, dont la vocation sera à terme d'assurer la formation pédagogique des enseignants du supérieur.
Qu’il s'agisse de formation initiale, telle que celle dont peuvent bénéficier aujourd'hui les doctorants contractuels en charge d'une mission d'enseignement. Ou qu’il s’agisse de formation continue, pour être en phase avec le pas de temps sociétal que j’évoquais précédemment et assurer une réponse à de nouvelles préoccupations. Ce pôle permet en outre de répondre à certaines nouvelles missions des ex IUFM.
Pour alimenter le catalogue de formations, il faut évidemment être au fait des innovations en termes de pédagogie mais également être à l'écoute (voire en quête !) des besoins exprimés, même discrètement, par les enseignants chercheurs. Il s'agit donc de poursuivre le travail de terrain déjà lancé, pratiquement au format « porte à porte », auprès des composantes pédagogiques qui le souhaitent.
De même il est indispensable d'inciter un maximum de collègues à répondre à l’appel à projets pédagogiques ouvrant la porte à la mise en œuvre de nouvelles pratiques pédagogiques.
Cette formation ne peut être innovante et pertinente qu'après les études fondamentales et appliquées dont j’ai parlé tout à l’heure. Elles sont menées par le CeRCA, le GRESCO et TECHNE et le champ expérimental d'application est l'Université elle-même !
Sur quelle équipe vous appuyez-vous ?
Le succès auquel nous sommes condamnés est l'affaire de chacun.
Il y a un comité de pilotage mais derrière ce qui compte, c’est la co-construction et la transversalité. Les acteurs majeurs du projet sont les enseignants-chercheurs, les composantes, les services communs avec l’idée de créer des passerelles entre eux.
On les retrouve dans le comité de pilotage : les enseignants-chercheurs, la recherche, le SAFIRE, ESPE et I-Médias. Outre ces acteurs, le fonctionnement de PaRé s’appuie sur 2 personnes pour la coordination et 5 autres personnes intégrées au sein du SAFIRE, du Pôle Handicap, d’I-Médias et de l’ESPE.
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